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Absurd comics
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Collected for the first time, the stories in this 6th issue of the Kim collection all have in common the fact that they play on nonsense and the absurd. Partly silent ― if we exclude the gimmicks, onomatopoeias and invented languages ― the short stories in this work give Crumb all the pleasure of playing with the dynamism of his drawing. The characters jump in all directions, the bodies deform endlessly, driven by a permanent delirious movement, or evolve in a completely surrealist setting. Like the famous "Keep on truckin'", you have to keep moving forward at all costs, even when you are aware that you don't know where you are going.
Produced between 1966 and 1981 , the Absurd comics stories illustrate a particular vein of Robert Crumb. Dictated by drugs or by the simple desire to draw, these stories are intended to be without narrative, without logic and without the constraint of telling anything. The author here engages in an exercise in automatic writing, as Moebius did shortly after him ― the latter summed up the experience thus: "One can very well imagine a story in the form of an elephant, a wheat field, or a sulfur match flame."
By freeing himself from the narrative and giving power to the unconscious, Crumb finds a new freedom that inspires graphically fabulous pages, among the most beautiful and most inappropriate that he has drawn during his career.
Rassemblées pour la première fois dans un recueil, les histoires présentes dans ce 6e numéro de la collection Kim ont toutes pour point commun de jouer sur le nonsens et l’absurde. En partie muets ― si l’on exclut les gimmicks, les onomatopées et les langues inventées ― les courts récits de cet ouvrage laissent à Crumb tout le plaisir de jouer avec le dynamisme de son dessin. Les personnages sautent dans tous les sens, les corps se déforment à l’infini, poussés par un mouvement délirant permanent, ou évoluent dans un décor complètement surréaliste. À l’instar du célèbre « Keep on truckin’ », il faut continuer d’avancer coûte que coûte, même lorsque l’on a conscience de ne pas savoir où l’on va.
Réalisées entre les années 1966 et 1981, les histoires d’Absurd comics illustrent une veine particulière de Robert Crumb. Dictées par la drogue ou par la seule envie de dessiner, ces histoires se veulent sans récit, sans logique et sans contrainte de raconter quoi que ce soit. L’auteur se livre ici à un exercice d’écriture automatique, comme le fit peu de temps après lui Moebius ― ce dernier résumait l’expérience ainsi : « On peut très bien imaginer une histoire en forme d’éléphant, de champ de blé, ou de flamme d’allumette soufrée. »
En s’affranchissant du récit et en laissant le pouvoir à l’inconscient, Crumb trouve une nouvelle liberté qui lui inspire des pages graphiquement fabuleuses, parmi les plus belles et les plus inconvenantes qu’il ait dessinées au cours de sa carrière.
